Hydrographie
Deux grands bassins versants modélisent le réseau hydrographique de la commune urbaine de Niangoloko : le bassin de la Comoé et celui de la Léraba qui sert de frontière naturelle de la commune avec la République de la Côte d’Ivoire. Ces deux bassins drainent deux cours d’eau qui sont pérennes (le Comoé et la Léraba dont la confluence se trouve sur le territoire communal à la frontière avec le Côte d’Ivoire) et de nombreux marigots. Les retenues d’eau de Dangouindougou (au sud), de Koutoura (au nord), de Niangoloko (au nord-est) sont les plus importants plans d’eau de la commune.
Le noyau urbain est drainé par de petits ruisseaux convergeant tous vers le plan d’eau longeant la route nationale n°7. De façon structurale, en amont sud de la ville notamment dans les secteurs 5 et 6, on note des zones dépressionnaires servant de rizières. En aval, dans les parties nord-ouest et nord-est, on note également des bas-fonds servant de rizières. Ces zones dépressionnaires recueillent les eaux de surface de la ville sous forme radio-concentrique. Elles sont pour l’ensemble temporaires en dehors du plan d’eau. Mais on note l’ensablement et l’enherbement de ces zones surtout de la retenue d’eau du secteur 1.
Les différents cours d’eau pérennes, notamment le confluent Comoé-Léraba, constituent
d’importants sites touristiques et de production halieutique et maraîchère pour les populations.
Toutefois, on note qu’ils ne sont pas suffisamment aménagés et valorisés.