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Commune de NIANGOLOKO

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Touristiques

Le tourisme

Les sites et attraits touristiques (hydriques, lithiques, floristiques, archéologiques…) se rencontrent aussi bien dans le noyau urbain qu’en zone rurale. Le tableau ci-après présente les sites et attraits plus fréquentés.

Tableau 22: Sites et attraits touristiques de la commune de Niangoloko

Villages Désignation du site/attrait Etat d’aménagement Accessibilité
Folonzo Forêt Comoé-Léraba Bon Mauvais
Timperba/Tierkora Termitières de Timberba/

Tiérkora

Bon Mauvais
Niangoloko secteur 4 Bois sacré Nélétoung Passable Bon
Niangoloko secteur 4 Mare santa Passable Passable
Niangoloko secteur 1 Arbres jumeaux Piépienba Passable Passable
Niangoloko secteur 2 Le massa Passable Passable
Niangoloko secteur 2 Le tri-pied Bon Passable
Niangoloko secteur 2 Le lengéyiri Bon Bon
Village Léraba Pont   colonial   datant   de

1965 sur la rivière Léraba

Bon Bon
Niangoloko secteur 6 Forêt classée Bon Passable
Folonzo Musée   écotouristique   de

l’AGEREF

Passable Mauvais
Karaborrosso Crocodiles      sacrés     de

Karaborrosso

Passable Mauvais
Koutoura Baobab sacré de Koutoura Bon Passable
Folonzo Haut-fourneaux de Folonzo Passable Passable
Timperba Colline sacrée Passable Mauvais

 

Source : DRACT, SOJO, Septembre 2018

Les armoiries de la commune constituent également une curiosité touristique. En effet, elles sont représentées par l’un des sites et attraits touristiques majeurs de la commune à savoir la mare sacrée 15à grenouilles dénommée « Santa », une houe et une concession représentant le village. Cet ensemble constitue le symbole de l’identité culturelle de la commune entière et beaucoup plus usité dans la ville, toute chose qui donne l’appellation de « la cité de Santa » à la ville de Niangoloko qui signifie en cerma « Eternel ou permanent » (Source : Entretien avec le Chef16 de Canton, novembre 2018).

En ce qui concerne le tourisme cynégétique, il se pratique généralement entre décembre et mai dans les environs de Diéfoula, Boko, Ouangolodougou, Folonzo qui sont les zones les plus giboyeuses de la commune, à cause de l’abondance des formations végétales et de la ressource en eau.

Le tourisme de vision, quand bien même peu développé, peut se faire au regard du potentiel

faunique, floristique et culturel qui existe (confère planche photographique). En effet, les amateurs La mare est sacrée dans la mesure où elle prédisait toutes les calamités qui allaient se réaliser à travers la grosse grenouille géante qui croassait pour informer les populations des évènements.  Le nom Santa, parce que les forces qui gouvernaient cette mare voulaient créer un fleuve intarissable. Les vieux de l’époque ont alors fait des sacrifices pour éviter la construction de la grande retenue d’eau qui, selon eux, allait entraver le mouvement des personnes d’une rive à l’autre, donc une séparation à jamais des familles (Chef de canton, novembre 2018).

On note que l’exploitation touristique reste très faible dans la commune au regard de ses potentialités (DRCAT., 2018). Les contraintes se déclinent en termes de faiblesses et de menaces.

Au niveau des faiblesses, on peut retenir :

– les difficultés d’accès à certains sites touristiques du fait de l’impraticabilité ou de l’inexistence des voies ;

– l’absence d’aménagement de la quasi-totalité des sites touristiques ;

– l’absence de réceptifs à proximité de certains sites touristiques comme la forêt classée ;

– la qualité « médiocre » des prestations due à une faible organisation et structuration des

opérateurs et la précarité des emplois dans le secteur ;

– l’insuffisance de ressources humaines qualifiées et le faible niveau d’encadrement des

opérateurs du secteur (absence de guides communaux d’où le recours à un guide professionnel de la région basé à Banfora) ;

– l’absence d’une culture de la pratique du tourisme par les régionaux ;

– l’absence de mesures incitatives fortes favorisant les investissements privés dans le domaine et le manque de promotion et de valorisation des sites touristiques ;

– l’insuffisance organisationnelle des populations des différentes localités pour prendre efficacement le relais de l’action touristique ;

– la très faible durée moyenne de séjour du tourisme dans la commune (1,5 jour) ;

Quant aux menaces, on peut noter :

– la non application des textes règlementaires pour permettre la protection des sites touristiques ;

– la pression foncière sur les sites touristiques ;

– le problème de gestion de certains sites touristiques situés à cheval avec d’autres communes ;

– l’insécurité au plan national et international (Djihadisme, attentats, braquage, etc.) ;

– la disparition progressive de certains lieux touristiques comme la mare Santa.