La pêche
Avec un potentiel hydrographique assez dense constitué de cours d’eau se rattachant principalement aux bassins des fleuves Comoé (18 000 km2) et Léraba, la pêche demeure une activité peu développée au niveau de la commune. Les principaux cours d’eau dans lesquels se mènent les activités de pêche et de pisciculture sont ceux de Niangoloko, de Koutoura et de Dangouindougou. Ces retenues d’eau regorgent d’une importante variété de ressources halieutiques, offrant la possibilité aux populations riveraines de mener des activités de pêche. Il existe environ 56 espèces (KABRE G. et MAGNINI S. F., 2002) de poissons. Il s’agit des poissons docteur, isidori, hélicoptère, électrique, cheval, des anguilles, des silures, des carpes, des capitaines, des sardines
On note une pratique « amateur » et une autre peu professionnelle (car très peu organisée) de la pêche. Les taxes payées par les membres des différentes associations de pêcheurs varient annuellement entre 2 500 FCFA et 12 500 FCFA par personne, ce qui n’est pas négligeable dans le recouvrement des taxes de la commune.
Ce secteur rencontre cependant des obstacles qui amoindrissent les efforts des pêcheurs. Il s’agit
entre autres :
- des méthodes archaïques de pêche ;
- du manque d’organisation du secteur ;
- de la pollution des ressources halieutiques par les activités agricoles (utilisation de pesticides/engrais/insecticides) et les activités d’orpaillage (utilisation de cyanure) ;
- de l’ensablement et l’enherbement des retenues d’eau.
La résolution de ces difficultés pourra redonner un souffle nouveau au secteur de la pêche qui contribue un tant soit peu à l’amélioration de la qualité nutritionnelle des populations.