L’artisanat
L’artisanat
Malgré la disponibilité et la diversité des matières premières, l’artisanat reste très peu développé dans la commune urbaine de Niangoloko, comparé à d’autres localités comme Banfora, Toussiana.
Il se présente sous deux formes : traditionnelle et moderne
- L’artisanat traditionnel
Il est très présent mais généralement pratiqué comme activité secondaire surtout par les femmes.
Il concerne les domaines suivants :
– la transformation alimentaire : beurre de karité, soumbala de néré, huile d’arachide, pâte d’arachide, attiéké, séchage de mangues, restauration, etc.;
– l’artisanat d’art et utilitaire : teinture, tissage, vannerie, poterie.
- L’artisanat dit moderne
Il concerne les domaines suivants :
– le travail de la forge : cette activité apporte un soutien à l’agriculture à travers la mise à disposition des outils aratoires aux paysans ;
– la soudure, la menuiserie-bois, la mécanique, la maçonnerie, la maroquinerie ;
– les autres services (horlogerie, électronique, lavage blanchissage, coiffure, couture, photographie, etc.).
La sculpture ou menuiserie-bois et la soudure occupent de plus en plus de personnes au regard des besoins croissants exprimés par les populations (surtout les migrants) pour la construction et l’ameublement de leurs logements.
Cependant, ce secteur connaît une insuffisance de qualification des artisans, des difficultés d’accès aux crédits et aux marchés, des difficultés de stockage et de maintien de la qualité des matières premières, des problèmes d’écoulement des produits finis notamment de la vannerie et de la poterie.