Les mines et l’énergie
Des investigations au plan national ont relevé que le sous-sol de la commune urbaine de Niangoloko regorge d’un potentiel minier non négligeable (or, manganèse, cuivre…). Toutefois, l’exploitation minière actuelle (surtout de l’or) dans la commune se fait de façon artisanale. On compte quelques sites d’orpaillage dans la zone de Mitiéredougou sur un total de 17 dans la province de la Comoé.
Quant à la production et la distribution de l’électricité, elle est majoritairement gérée par la Société Nationale Burkinabè d’Electricité (SONABEL) en milieu urbain. En effet, seule la ville de Niangoloko est alimentée par la SONABEL. Cependant, il faut noter que la couverture en éclairage public et des secteurs demeure très insuffisante, ce qui oblige les ménages à avoir recours à d’autres sources alternatives, comme le montre le graphique suivant.
On note que seulement 48% des ménages enquêtés utilisent l’énergie provenant de la SONABEL. 28% ont recours aux plaques solaires, 18% aux lampes solaires et 8% utilisent des lampes ordinaires.
En milieu rural, les populations utilisent plus des plaques solaires pour leur besoin d’énergie. Les plateformes multifonctionnelles sont également utilisées. Pour l’énergie de cuisson, il ressort que les populations continuent d’utiliser le bois, ce qui contribue à la dégradation progressive du couvert végétal.
La faible couverture en énergie ne permet pas aux populations d’entreprendre des activités génératrices de revenus ; ce qui plombe davantage l’économie de la commune.
